GUILLAUME MEURICE - LA RéDACTION DE FRANCE INTER LUI APPORTE SON SOUTIEN : “TRèS INQUIéTANT POUR LA LIBERTé D’EXPRESSION”

Jeudi 2 mai, l'humoriste Guillaume Meurice a annoncé sur X, ancien Twitter, qu'il a été convoqué par la direction de France Inter en vue d'un éventuel licenciement… "Chères auditrices, chers auditeurs. Pour des raisons indépendantes de ma volonté, je ne participerai pas aux deux prochaines émissions Le Grand dimanche Soir sur France Inter. Pour des raisons dépendantes de la volonté de la direction de Radio France, je suis 'convoqué à un entretien préalable en vue d’une éventuelle sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’à la rupture anticipée de mon contrat à durée déterminée pour faute grave'", a-t-il écrit. Puis d'ajouter : "Il m’est intimé l’ordre de cesser toute activité professionnelle à Radio France et de ne pas me présenter à mon poste de travail avant le dit entretien. Voilà. Bon bah bisous quand même hein. Hasta la rigolade siempre !".  

À lire également

Charline Vanhoenacker, Waly Dia… : La réaction sans appel des collègues de Guillaume Meurice dans son conflit contre France Inter

"Nous demandons le maintien à l’antenne de Guillaume Meurice"

Dimanche passé, le chroniqueur avait réitéré ses propos sur Benyamin Netanyahou qui lui avaient valu une controverse. "Il y a des choses qu’on peut dire. Par exemple, si je dis ‘Netanyahou est une sorte de nazi mais sans prépuce’, c’est bon. Le procureur, il a dit ‘c’est bon’", avait-il indiqué avec humour aux auditeurs de France Inter. La prise de position de Waly Dia et Charline Vanhoenacker en faveur de leur collègue a fait grand bruit. "Je prends acte de la décision de Radio France. Cette situation est très inquiétante, mais la troupe reste mobilisée au service de la rigolade. Soutien à mon camarade Guillaume Meurice", a, par exemple, déclaré Charline Vanhoenacker.

Puis, vendredi 3 mai, voilà que la rédaction de France Inter a, elle aussi, décidé de faire passer un message. Elle a dénoncé la "convocation inacceptable" de Guillaume Meurice en vue de son éventuel licenciement qui "semble être le symptôme d'un virage éditorial plus large". La rédaction y voit un "signe très inquiétant pour la liberté d’expression, valeur que défend Radio France". "Nous demandons le maintien à l’antenne de Guillaume Meurice, sans délai", ont déclaré dans un communiqué les sociétés des journalistes (SDJ) et des producteurs (SDPI) de France Inter. Affaire à suivre. 

2024-05-04T09:16:17Z dg43tfdfdgfd