AGACé PAR LE COMPORTEMENT DE DONALD TRUMP, LE JUGE MENACE L'EX-PRéSIDENT D’EMPRISONNEMENT

Lundi 6 mai, Donald Trump a été condamné à 1 000 dollars pour « outrage » par la Cour suprême de New York, et ce, pour la dixième fois depuis le début de son procès. Une attitude qui a poussé le juge à brandir la menace de prison.

Dixième et dernier avertissement. Lundi 6 mai, Donald Trump a été sévèrement menacé par le juge Juan Merchan après s’être rendu coupable de son dixième « outrage » en trois semaines au cours de son procès devant la Cour suprême de New York dans le cadre de l’affaire Stormy Daniels.

Durant toute la durée de son procès, l'ex-président américain a interdiction de réaliser des déclarations « susceptibles d’interférer avec l’affaire concernant les jurés, les témoins et les familles du juge et des procureurs ». Or, Donald Trump a « dénigré le jury » lors d’une interview donnée le 22 avril au média de droite Real America’s Voice.

Le Républicain y avait affirmé que le jury de son procès était composé de « 95 pour cent de démocrates ».

« Je le ferai si nécessaire »

En conséquence, le juge Juan Merchan a infligé une amende de 1 000 dollars à Donald Trump et a haussé le ton. « À l’avenir, ce tribunal devra envisager une sanction d’emprisonnement », a-t-il ainsi déclaré, selon la BBC.

« Il est important de comprendre que la dernière chose que je veux faire est de vous mettre en prison, vous êtes l’ancien président des États-Unis et vous pourriez être le prochain président des États-Unis. L’ampleur d’une telle décision ne m’échappe pas. Mais je le ferai si nécessaire. C’est mon travail de le faire pour protéger la dignité du système judiciaire. »

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« [Juan Merchan] m’a retiré mon droit constitutionnel à la parole », s’est lamenté Donald Trump devant la salle d’audience, en guise de réponse à cette nouvelle sanction.

Déjà 9 000 euros de sanction

Cette nouvelle amende s’ajoute aux 9 000 dollars déjà réclamés à Donald Trump par la Cour la semaine dernière pour neuf publications sur les réseaux sociaux qui, selon Juan Merchan, violaient l'« ordre de silence » imposé au candidat Républicain.

L'ancien locataire de la Maison Blanche est inculpé d’avoir falsifié des documents comptables de son entreprise, la Trump Organization, qui auraient eu pour but de cacher, sous couvert de « frais juridiques », des paiements survenus dans la toute dernière ligne droite de la présidentielle de 2016 pour faire taire l’ex-actrice avec qui il avait eu une relation.

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